La genèse des établissements Adélaïde Perrin débute par la volonté d’une femme lyonnaise, Adélaïde Perrin (1789-1838), qui a entrepris de donner des soins aux pauvres et de consacrer sa vie aux plus démunis. Dès 1819 , elle a accueilli quelques jeunes filles malades que les hôpitaux ou leur famille ne pouvaient prendre en charge. Elle a cherché à développer les facultés découvertes chez ces pensionnaires. Depuis plus de 200 ans nous poursuivons avec fierté son œuvre.

Aujourd’hui, les établissements sont spécialisés dans la prise en charge d’adultes en situation de handicap mental et psychique.

 

Qui est Adélaïde Perrin ?

Présentation

Adélaïde Perrin est née à Lyon en 1789. Cette jeune laïque lyonnaise, commença en 1819 par recueillir une malade rencontrée à l’Hôtel Dieu qui, à cette époque, ne gardait pas les malades censées être incurables.

Ses motivations

Ses motivations étaient avant tout humanistes et avant-gardistes.

 

J'ai connu une dame veuve, fort riche et très charitable, qui portait régulièrement à mes malades ce qui était nécessaire pour la nourriture de deux jours : une douzaine d'œufs, une demi-livre de beurre, des herbes. Elle donnait quelquefois de l'ouvrage… qu'elle payait peu. Elle aimait mieux de temps en temps donner une pièce de 20 sous que de payer le travail. C'est une maxime que j'ai trouvée chez beaucoup de personnes. Il me semble que ce n'est pas la meilleure et qu'il conviendrait mieux de donner assez à l'ouvrier pour qu'il pût travailler avec ardeur que de venir l'humilier par une aumône qui finit par l'accoutumer à attendre son pain de la charité au lieu de l'attendre de ses bras.
Adélaïde Perrin

L’accueil des personnes en situation de Handicap

1819 : Le recueil des infirmes refusés par à l’Hôtel Dieu

Ensuite tout s’enchaine : pourtant peu fortunée, la jeune femme loue une chambre rue Saint-Georges pour y accueillir sa protégée ; une seconde malade vient bientôt lui demander l’asile, puis une troisième…et une quatrième. Mademoiselle Perrin doit louer un appartement plus grand pour y accueillir toutes les infirmes qui la sollicitent.

1827 : La Maison Capelin

En 1827, cette dernière loue à Lyon la maison Capelin. L’établissement vit de dons. À sa mort, le 15 mars 1838, les membres du Conseil d’administration de l’établissement, uniquement composé de dames « mariées, veuves ou demoiselles », achètent la maison Capelin et le nombre de pensionnaires allant croissant, rédigent un règlement afin de réguler les entrées.
En 1853, le Cardinal de Bonald pose la première pierre de l’actuelle maison. La maison est achevée en 1898 par la construction de la chapelle. L’architecte est M. Sainte-Marie Perrin, neveu de la fondatrice.
L’Établissement des jeunes filles incurables est alors le seul endroit à Lyon, où l’on accueille les infirmes, et a fortiori les fillettes infirmes.

Naissance de l’association & fondation des établissements

L’œuvre devient association en 1908. Les premiers financements publics apparaissent en 1932. En 1972, l’immeuble de la rue Jarente est apporté en actif immobilier à l’Association Adélaïde Perrin.
À partir de 1977, les sœurs quittent la rue Jarente. Une directrice laïque est nommée en 1981 à la tête de l’établissement. La structure connaît alors de grandes transformations : ouverture d’un centre de jour, mixité en journée, foyer d’hébergement avec des travailleurs salariés en Centre d’Aide par le Travail.

Le rapprochement avec l’association hospitalière Sainte Marie

C’est le 1er septembre 2020 que se concrétise officiellement le rapprochement de l’Association Hospitalière Sainte-Marie (Grand Quart sud-est) avec l’Association Adélaïde Perrin, implantée en Métropole de Lyon. Par cette nouvelle reprise, l’AHSM confirme sa volonté de poursuivre son développement, ajoutant désormais un 6ème territoire à son actif.

Un rapprochement unanimement espéré

Ce rapprochement est l’aboutissement d’un travail engagé depuis plus de 18 mois par les conseils d’administrations de l’ASHM et d’Adélaïde Perrin et l’ensemble des équipes de la Direction générale.

 

Cette opération, majeure et ambitieuse pour notre groupe et nos collaborateurs, révèle notre volonté de poursuivre notre croissance dans le champ du handicap en déployant nos services sur un nouveau territoire, celui du Rhône, voisin de ses territoires historiques : le Puy-de-Dôme-Allier, l’Ardèche-Drôme et la Haute-Loire.
Jean-Paul Pernet-Solliet Directeur Général de l’ASHM

Florent Leroyer, directeur de l’Association Adélaïde Perrin, nommé au Printemps 2020, rappelle également la formidable opportunité pour les établissements Adélaïde Perrin de rejoindre un groupe reconnu, fort de l’expérience de ses 5600 collaborateurs répartis sur 5 centres hospitaliers spécialisés et une quarantaine d’établissements sociaux et médico-sociaux.

Des histoires et des valeurs convergentes

Cette opération fait « sens » en terme de développement et d’ancrage territorial, mais au-delà, l’histoire, les valeurs partagées, la culture d’entreprise de chacune de ces institutions sont sur de nombreux points très similaires. C’est avec la certitude que l’histoire pourra continuer à s’écrire en cohérence avec l’œuvre de Mme Adélaïde Perrin, que l’ensemble des collaborateurs partagent cette même volonté d’écrire un nouveau chapitre, laissant augurer un avenir prometteur au service des personnes fragilisées.

Une vision commune

  • Construire ensemble une société inclusive dans laquelle chacun trouve sa place.

Une ambition commune

  • Être un acteur volontaire et engagé de la santé et du social, pour bâtir un groupe solidaire porté par l’innovation au service des personnes qui nous font confiance.

Une même mission

  • Le groupe accueille, soigne et accompagne avec expertise et bienveillance, tout au long du parcours de vie.
L’AHSM est devenu au fil des années, un acteur majeur de la santé mentale en France. Il bénéficie d’une expertise métier, supports dans le soin et l’accompagnement. Ses activités complètent ainsi les nôtres.
Florent Leroyer Directeur Adélaïde Perrin